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Stopping day et moving day

A Augusta, les règles du cut ont beau avoir été changées l’année dernière pour passer du Top44 (et ex-aequos) au Top50 (et ex-aequos), cela n’aura pas été suffisant pour permettre à Dubuisson de continuer son 1er Masters.

Le parcours sélectif d’Augusta a montré une nouvelle fois que si l’expérience peut constituer un avantage, elle n’en est pas pour autant une garantie de succès. Qu’on s’appelle Mickelson, Schwartzel ou Johnson (Zach) en tant qu’anciens vainqueurs, qu’on se prénomme Ernie, Sergio ou Luke totalisant plus de 40 Masters, le résultat est le même : week-end libre pour tout le monde.
Ce qui permet de relativiser, voire d’apprécier, le score de Victor Dubuisson pour sa première dans ce majeur. Il s’en est fallu d’un coup, un bogey en moins ou un birdie en plus pour franchir le cut fixé à +4 hier. Ce n’est que partie remise pour le français, c’est évident.

Ils sont au final 51 à s’élancer pour le fameux Moving Day (journée du samedi) emmené par un Bubba Watson des grands jours, seul joueur avec 2 cartes sous les 70 (69 et 68), qui a 3 coups d’avance sur l’australien John Senden et 4 sur le quatuor Björn, Blixt, A. Scott et Spieth.
Quand les chiffres annoncent, qu’en moyenne, le leader du vendredi soir le reste jusqu’au dimanche soir, 1 fois sur 3 (28 cas sur 77) et que sur les 20 dernières années, seuls 3 joueurs ont remporté le Masters sans être dans le Top5 le vendredi soir (O’Meara en 1998, Schwartzel en 2011 et Scott en 2013).

En revanche, le Moving Day constitue une quasi-certitude, il ne faudra pas être en dehors du Top3 ce soir pour espérer enfiler la veste verte le lendemain. Seul Zach Johnson (T4 après le 3ème tour et vainqueur en 2007) depuis 1996 a contredit cette règle.

Pour les départs du jour, à partir de 16h15 (heure française), c’est ici.

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