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L’heure est venue de reprendre le trophée

Avant la dernière journée, l'Europe mène 10-6. Une avance de 4 points qui doit leur permettre de remporter cette Ryder Cup 2018. Les doubles ont prouvé que les européens son au-dessus. Reste à terminer le travail !

A l’issue de la première journée, Thomas Bjørn déclarait : “Nous savons que c’est un marathon et nous sommes ravis de la façon dont cette journée s’achève… mais nous sommes concentrés sur ce qui nous attend“. Cela s’est vu.

La belle embellie des Foursomes du vendredi s’est poursuivie la matinée du deuxième jour. La paire Spieth/Thomas a fini par stopper l’hémorragie en interrompant la série de 8 matches gagnés consécutivement par l’Europe.

Les USA ont fait jeu égal dans la seconde série de Foursomes. Aussi, parce que les bleus ont été moins étincelants l’après-midi. Garcia & Noren jouent +4 sur 16 trous avec seulement 2 birdies. Poulter et McIlroy ont remporté les 2 premiers trous, juste le temps que Thomas et Spieth se remettent totalement dans le bain pour leur 4e match consécutif.
Ces 2 matches sont remportés par les américains sont aussi ceux de l’espoir côté rouge.

Tout est encore possible…

Avec un score de 10-6, l’Europe possède une avance intéressante mais ce score rappelle trop de souvenirs, malheureux et heureux pour les 2 équipes et leurs supporters. En 1999, à Brookline (USA), les européens possédaient cette même avance de 4 points mais ont perdu. En 2012, c’est l’Europe qui a refait ce même retard à Medinah. Mais il n’y a pas toujours eu de miracles. En 2006 au K Club (Irlande), l’Europe menait 10-6 et avait signé l’un des scores record de la compétition avec une victoire 18.5 à 9.5.

En ce dimanche, la capitaine Jim Furyk a usé de la stratégie classique pour combler le retard. Il lance ses meilleurs dans les premières parties pour rapidement colorier en rouge le leaderboard. Mais il sait qu’il est quasiment condamné au Grand Chelem dans les 8 premières parties car Mickelson, Reed, Dechambeau n’ont rien montré de rassurant ces 2 premiers jours. Bubba Watson, dans le match 11, étant sa dernière roue de secours en cas de défaillance dans les premières parties.

Sur ce qu’on a vu sur le parcours de l’Albatros pendant les doubles, difficile d’imaginer les victoires de Koepka sur Casey ou de Finau sur Fleetwood. Ce serait alors 2 points à aller chercher dans les 4 dernières parties pour les USA. A l’impossible nul n’est tenu, même si l’histoire s’y est déjà accrochée deux fois.

Les 12 simples du Dimanche

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