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Une semaine aux multiples challenges

La finale de la saison d'un côté, le dernier majeur de l'autre. De quoi en prendre plein les yeux.

Cette semaine est la dernière semaine de jeu pour les nouveaux alliés des circuits masculins en 2020. C’est aussi le dernier majeur féminin de l’année. Et vu le nombre de pépettes distribuées, il y a de l’intérêt pour les joueurs et joueuses. Ce qui veut dire du plaisir pour nous.

Tour Européen

Comme de tradition, direction Dubaï pour le dernier tournoi de la saison, le DP World. Concluant une saison tronquée en raison du Covid avec seulement 38 tournois au lieu des 45 à 47 habituels. Et là où pour avoir les 60 meilleurs joueurs disponibles au classement de la Race to Dubaï, on remontait jusqu’au 65è joueur, cette année, on ira jusqu’au 74ème joueur. Pas d’Oosthuizen, de Casey, de Rory, de Rahm ou encore de Lowry.

Enfin un Américain ?

Et le Tour Européen nous a créé une superbe “innovation”: l’apparition d’une nouvelle catégorie permettant aux joueurs du top75 mondial – au 16 Novembre – membre du Tour Européen non sélectionnés de jouer. On récupère ainsi de justesse Danny Willett et Victor Hovland en particulier. Pourtant malgré les venues de Patrick Reed et Colin Morikawa, ce tournoi concluant la saison sera le plus faible en terme de points mondiaux depuis 2007 (le Volvo Masters à l’époque). Aie !

Au moment où j’écris cet article, l’annonce du forfait de Romain Langasque vient d’être officialisée et ils ne seront que 4 Français dans le champ. Autant qu’en 2019. Victor Perez (6è de la Race to Dubaï) et Benjamin Hébert (66è) étaient déjà là contrairement à Antoine Rozner (24è) et Matthieu Pavon (74è). Ce qui nous donne un tournoi avec 65 joueurs, laissant Pavon débuter le tournoi… seul dans sa partie ! Driving Golf Further qu’ils disent 😉

Allez, plus sérieusement, ils auront 8 millions de bonnes raisons (c’est l’autre nom du dollar) de bien jouer lors de ce tournoi. D’abord, le vainqueur sera-t-il américain, d’autant qu’ils sont 2 à la lutte ? Et oui, car autant il est déjà arrivé d’avoir un Européen vainqueur de la Race et la Fedex Cup, autant l’inverse, jamais.

Je vous accorde une petite pause, le temps de prendre un aspirine pour la route. C’est le moment de la simulation, les amis. 😉

On sait déjà que si le vainqueur du tournoi était Reed (1er), Fleetwood (2è), Morikawa (3è) ou Westwood (4è), celui-ci remporterait aussi la Race. Les scénarios sont complexes mais disons que si Reed devait finir 9è, il obligerait Fleetwood à finir dans les 3ers (sans ex-aequo) pour gagner la Race.

Les challenges tricolores

Pour les frenchies maintenant, il y a aussi de l’intérêt. D’abord pour Victor Perez – actuellement 6e – qui pourrait égaler voire battre la meilleure place d’un Français au classement général (Dubuisson 5è en 2013 et 2014). Mais surtout, Perez se laisse une vraie chance de remporter la saison avec une victoire, voire une seconde ou 3e place mais les probabilités chutent fortement.

 

 

Pour Antoine Rozner (24è), un doublé sur les 2 parcours du Jumeirah Golf Estates grâce à une nouvelle victoire l’amènerait tout près du top50 mondial. Autre défi : finir meilleur rookie du Tour Européen. Son principal concurrent Rasmus Hojgaard (qui jouait en Junior Ryder Cup en 2018 à Disneyland Paris) classé 13è au classement dispose d’une sacrée avance. En finissant dernier, il obligerait le Racingman a terminer 7è au pire. Un top5 d’Antoine est donc probablement nécessaire pour lui donner un peu plus d’assurance pour ce titre.

L’autre défi reste le top20 de la Race. En effet, ces joueurs sont habituellement qualifiés pour le WGC Mexico ayant lieu mi février. Même si des rumeurs parlent de sa possible annulation, c’est un vrai objectif pour Rozner : un top18 sera nécessaire sans que cela soit suffisant (et oui, ses adversaires jouent aussi 😉 ).

J’évoque à peine le top30 habituellement qualifié à The Open. Ce tournoi n’ayant pas eu lieu en 2020, il semble que le top30 de la Race 2019 y reste qualifié : bonne nouvelle donc pour Perez, Hébert, Lorenzo-Vera ou Langasque. Espérons une bonne nouvelle pour Rozner à terme.

US Women’s Open

Et oui, à année exceptionnelle, dates exceptionnelles : après le Masters des garçons en Novembre, un US Open pour les filles en Décembre. Et histoire de combiner les faits rares, les 156 joueuses (dont 24 amatrices) joueront 2 parcours, seul moyen de permettre à tout le monde de jouer vu les heures d’ensoleillement réduites.

Ici, pas 8 millions de bonnes raisons de bien jouer mais 5,5 millions, le tournoi le mieux doté du circuit féminin. Côté tricolores, 5 représentantes avec Céline Boutier, Perrine Delacour, Pauline Roussin-Bouchard (am.), Agathe Laisné (am.) et Lucie Malchirand (am.).

L’une d’entre elles va-t-elle succéder à Catherine Lacoste vainqueur de ce tournoi en 1967 alors qu’elle était amateur ? Un exploit qui reste unique sur le circuit féminin.

https://lepodcastgolf.petiteballeblanche.com/episode/special-us-womens-open-2020/

Et comme on s’est bien amusé avec le podcast quotidien du Masters – et vous aussi j’espère – belote et re-belote pour cet US Open. On vous fera notre débrief après chaque journée et avec, on croise les doigts, une surprise.

Bon golf à toutes et tous.

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