Dans ce 4e épisode de notre série “Sur la route des coupes”, avec Olivier Péron, coach mental, nous nous intéressons à la notion d’équipe, de groupe pour mettre toutes les chances de victoire de son côté.
La constitution du groupe
A l’heure de compléter sa sélection, il ne suffit pas simplement de prendre les meilleurs, ou ceux qu’on pense être les meilleurs, le capitaine et ses assistants ont l’obligation de créer un groupe, une équipe, une envie, une motivation commune.
Ainsi, au cours de la sélection, il faudra choisir des personnalités compatibles pour trouver un équilibre. Toutefois c’est aussi de la responsabilité des joueurs et joueuses de trouver leur place au sein d’un collectif qui a une histoire, des hiérarchies, et s’il existe des rivalités toute l’année, il faut les faire disparaitre…
L’enjeu va donc être d’intégrer joueurs et joueuses aux premiers sélectionnés de façon automatique pour obtenir le meilleur collectif.
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— Ladies European Tour (@LETgolf) August 22, 2023
Savoir faire vivre le groupe
Nous avons tous en nous un besoin d’appartenance à quelque chose qui est plus grand que soi.
Lorsqu’un joueur a ce sentiment d’attachement, ce sentiment d’être reconnu comme un membre au sein d’un groupe alors le joueur peut se transcender pour le groupe.
Olivier Péron
Dans un sport fortement ritualisé sur un plan individuel, où chaque membre a son propre process toute l’année, la difficulté repose sur faire vivre le groupe sur une période de temps très courte au court d’un évènement très marqué par les obligations protocolaires.
Le staff composé du capitaine et de ses vice-capitaines a le rôle d’organiser le planning de l’ensemble du groupe, en étant compatible avec les besoins individuels des joueurs.
Points de vigilance
Pour ce qui est des éditions à venir, on peut souligner notamment la présence de 5 Suédoises dans l’équipe européenne de Solheim Cup où il faudra bien intégrer les autres joueuses à ce noyau-là. Par exemple, savoir constituer des doubles à l’entraînement où les non Suédoises seront associées systématiquement à une Suédoise pour accélérer la création du collectif.
Pour ce qui est de la Ryder Cup, l’équipe américaine semble offrir une certaine cohérence avec un groupe qui a majoritairement vécu ensemble l’édition 2021 et la Presidents Cup 2022. En revanche, l’Europe a à la fois perdu ses « vieux grognards » (Stenson, Poulter, Garcia…) capables de re-mobiliser un vestiaire et de traduire cette unité sur le parcours et présente possiblement des joueurs qui se côtoient mois toute l’année entre ceux qui évoluent sur le PGA Tour et les autres sur le DP World Tour.
Bonne écoute !
MUSIQUE D’INTRO & OUTRO
Auteur : Le Gang
Track : Anita Latina
Licence CC