L’état de Caroline du Nord aux USA accueillait le 4ème majeur de la saison pour la première fois depuis 1974. Le parcours du Quail Hollow Club, théâtre du Wells Fargo Championship jusque l’an dernier, a souri à Justin Thomas. L’américain décroche ainsi son 1er titre Majeur. Un beau champion pour un très bon cru 2017 dans ce dernier tournoi du Grand Chelem de l’année. Coups de coeur et satisfactions d’un côté, déceptions et déboires de l’autre, ce sont les Tops et les Grattes dU PGA Championship 2017.
TOP Justin Thomas
Il avait débuté la saison sur les chapeaux de roues avec 3 titres entre fin octobre (2016) et mi-janvier, signant au passage une carte de 59 à Hawaï. Il poursuit avec 1 Top5 au WGC Mexico puis 2 autres sur le PGA Tour, 1 Top10 à l’US Open avant de connaître une série de 3 cuts consécutifs manqués dont The Open. Avec 3 tours sur 4 sous les 70 cette semaine à Charlotte (73-66-69-68), il remporte son 1er Majeur et son 6ème titre chez les professionnels. Il a construit sa victoire notamment du 7 au 13 le dimanche où il réalise un sans faute avec 4 birdies sur ces 7 trous. Des mises en jeu à plus de 300 yards, longs fers, chipping, putting, la réussite des audacieux, l’américain de 24 ans a sorti toute la palette de son talent pour s’offrir le trophée Wanamaker. Totalement mérité!
HAHA JUSTIN THOMAS pic.twitter.com/kozJgQeONa
— Trent (@BarstoolTrent) 13 août 2017
GRATTE Hideki Matsuyama
Ce n’est pas faire la fine bouche mais après sa 2ème place à l’US Open et sa victoire au WGC Bridgestone Invitational, on peut considérer, sans atténuer la victoire de Thomas, que c’est lui qui a perdu ce tournoi pendant le week-end. 8 sous les Par après les 2 premiers tours, il joue +3 total les 2 jours suivants. Il avait repris la tête ce dimanche après 10 trous mais enchaîne 3 bogeys de suite du 11 au 13 qui vont s’avérer fatidiques. Ce n’est assurément que partie remise pour Matsuyama qui repasse n°2 mondial.
GRATTE Kevin Kisner
On pourrait saluer la performance de l’américain en tête depuis le 1er tour jusqu’à son départ du dimanche mais la pression de la dernière partie du dernier jour d’un majeur l’a emporté. Aucun birdie sur l’aller mais un bogey, il évite de se faire distancer en rentrant 2 birdies aux 14 et 15 mais il sombre dans le finish avec un bogey au 16 puis un double au 18. Entre samedi et dimanche, il perd 6 coups sur les 3 derniers trous et termine ainsi T7 à 4 coups du vainqueur. Un 1er Top10 en Majeur qui lui laissera sans doute des regrets pendant quelques temps, voire plus…
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TOP Le “Green Mile”
Les 3 derniers trous du Quail Hollow ont été un véritable “tribunal” pour emprunter le surnom à notre Albatros national. Un final qui a fait chuter de nombreux joueurs pendant cette semaine. De Jason Day lors du Moving Day qui a perdu ses espoirs d’être en course le dimanche à Matsuyama et Kisner qui y ont perdu carrément le titre, le Green Mile a offert multiples rebondissements et un vrai test de golf pendant 4 jours (17 birdies sur le Par4 du 16 au total lors des 3 premiers jours) Ce type de parcours avec un finish aussi décisif, on en redemande!
The Green Mile is winning this week. #PGAChamp pic.twitter.com/iuqjBCRNf9
— Golf Central (@GolfCentral) 13 août 2017
GRATTE Rory McIlroy
Mais qu’arrive-t-il à Rory? Alors qu’il restait sur 2 bonnes sorties (4ème The Open et 5ème WGC Bridgestone), il a été à nouveau à la peine sur un parcours qui lui avait jusqu’ici bien réussi. Il y avait enregistré son 1er titre sur le PGA Tour en 2010 et il détient toujours le record du parcours (61) établi lors d’une nouvelle victoire en 2015. Le nord-irlandais, toujours n°4 mondial, conclut cependant une 3ème année consécutive sans Majeur. Ses déclarations d’après tournoi où il évoque le fait de ne plus rejouer cette année pour récupérer totalement de sa blessure aux côtes, auxquelles on peut ajouter sa séparation avec son caddie, résonnent quelque peu comme un gros coup de fatigue générale.
TOP Francisco Molinari
L’italien a été très bon… 1 jour sur 2! 64 le vendredi -sans bogey- puis 67 le dimanche, il termine T2 à 2 coups de Justin Thomas la faute à son 73 du 1er jour et 74 du Moving Day. Leader au club-house jusqu’à l’arrivée des dernières parties, il signe son meilleur résultat dans un tournoi du Grand Chelem. Il sauve également l’honneur des européens en décrochant le seul podium d’un joueur du Vieux continent lors des 3 derniers Majeurs.
Francesco Molinari and Patrick Reed shared second at #USPGA to secure their place in this season’s DP World Tour Championship! ? pic.twitter.com/Q6tfoxA10y
— DP World Tour Chm’ip (@DPWTC) 14 août 2017
GRATTE Le mauvais exemple des pros
Entre les 3 heures pour jouer 9 trous mises par la dernière partie samedi, les (bien trop) longues minutes à chercher leur balle ou à préparer leur coup de “recovery”, les appels réguliers aux arbitres pour un sport qui se réclame se jouer sans justement, ce majeur en particulier mais quasiment tous les tournois chaque semaine sont entachés de longueurs excessives aussi pénibles à regarder que fâcheuses pour les joueurs qui se plaisent allègrement à “copier” les professionnels de plus en plus chaque dimanche.
