Mike Lorenzo-Vera est à nouveau sur les bons rails. Après un 1er tour compliqué (77), le basque réussissait une bonne carte de 69 pour passer le cut avec le même total que la limite fixée (+4). Parmi les premiers départs du Moving Day, Mike réalise 4 birdies et 1 seul bogey pour une carte de 68 qui lui permet de remonter dans le Top25 provisoire de ce HNA Open de France 2018.
Mike, quelle est ta 1re réaction après ce 3e tour très solide ?
Plutôt très satisfait après ce -3. On a joué dans un bon temps de jeu (4h20 environ -ndlr) mais ce parcours met toujours sous tension.
Même en étant dans les toutes premières parties du jour ?
Oui, on sait qu’il ne faut pas déraper sur ce parcours. Pour l’instant, les scores sont un peu meilleurs car il y a moins de vent. Il y a quelques coups bien difficiles à faire sur le retour, en particulier le 11 (son seul bogey -ndlr) et le 13 avec des drapeaux à l’entrée de green. Au 18, il est aussicompliqué. Au 16, l’eau n’est pas en jeu mais il est bien coincé. L’aller m’a semblé plus facile (Birdies 1, 9 et 7 Pars -ndlr).
Tu es donc content de ta carte ?
Qu’il y ait du vent ou pas, qu’il fasse beau ou pas, sortir un -3 ici, c’est toujours une bonne performance. Donc plutôt heureux de cette carte.
Après la 3e place de l’an dernier, tu commences à te sentir mieux sur ce parcours ?
Non, pas vraiment. La confiance est dure à avoir sur ce genre de parcours. Dès que tu commences à perdre le fil, c’est très dur de le rattraper. 2 mauvaises mises en jeu d’affilée et je pense que c’est quasi terminé.
C’est une question de mental ?
Pas seulement. Il n’y a pas beaucoup de parcours plus difficiles que l’Albatros dans le monde. Souvent on voit des scores très mauvais en raison des difficultés des greens (très grosse pente, très grosse vitesse). Mais ici, les greens sont assez plats et pas super rapides cette année. C’est donc que la réelle difficulté de l’Albatros est entre le tee et le green et pas seulement sur les greens. Et en plus, les avants-greens sont assez sympathiques. Imaginez qu’ils les rendent plus durs, et cela peut être très drôle !
Et le driver au 13, c’est une nouvelle stratégie ?
J’en ai marre d’avoir l’eau en jeu sur le tee-shot. Donc je préfère essayer de taper plus fort en passant au dessus. Il se peut que demain je change tout de même de stratégie car ma balle est restée dans un mouchoir (très très très proche de l’eau – ndlr) et le coup de sandwedge n’était pas facile.
Justin Thomas déclarait hier que l’Albatros était un parcours de majeurs. Tu en penses quoi ?
Tu fais vraiment pousser les roughs autour des greens, tu les transformes en salade et tu prépares les greens très rapides, et l’Open de France se gagnera à -2 /-3 s’il y a du vent.
Y’avait-il une stratégie particulière mise en place ?
Non, pas vraiment. L’objectif est surtout de bien mettre en place la routine et conserver cet état d’esprit demain (dimanche).
Le parcours, avec les départs avancés, est-il plus simple qu’hier ?
Pas vraiment. Le départ avancé du 6 est même plutôt un gros gros piège. Le parcours était plus simple aujourd’hui car cela soufflait moins.
Cet après-midi, comment vas-tu préparer ce dernier tour ? Vas-tu regarder le match de football ?
Je vais juste me reposer et je n’ai pas prévu de travail spécifique. Je ne regarde pas le football, donc ça sera sans moi.