C’est forcément un exercice d’équilibriste que vous raconter l’expérience magique d’un événement alors qu’on y prend (une petite) part côté organisation. Ce n’était “que” la seconde édition de la Beachcomber Golf Cup ‘En route pour l’Ile Maurice’ mais depuis la finale à 32 clubs au Golf de Saint-Germain (78) jusqu’à la Super Finale à l’Ile Maurice pendant 4 jours, c’est bien une compétition 5 étoiles qui est proposée aux amateurs de golf.
Voici donc 5 excellentes raisons d’y participer dès 2020 (ou de pousser votre club à le faire), et pour rester le plus objectif possible, je vous donne quand même une raison de ne pas le faire 😉
La Magie de la Super Finale
La première évidemment, et elle pourrait même être la seule, tant le séjour se place certainement sur le podium des plus beaux souvenirs de voyage pour les 5 heureuses équipes qualifiées (4 super finalistes et 1 invitée par tirage au sort à Saint-Germain).
Entre les chambres (ultra) luxueuses du Trou aux Biches Beachcomber Golf & Resort Spa, les parfums et couleurs de la cuisine mauricienne, dégustée le plus souvent face à la mer, et le parcours du Mont Choisy le Golf, vous en prenez plein les sens pendant 4 jours.
Si vous y ajoutez une organisation sans faille, la gentillesse des Mauriciens et la qualité exceptionnelle du service fourni par les équipes Beachcomber à l’hôtel et au golf, vous avez la sensation de vivre chaque minute du séjour pleinement et intensément.
Vous tester sur 2 golfs d’exception
Pour les puristes, sans doute rien de tel qu’un bon links écossais, le bonnet vissé sur la tête et les balles basses dans sa panoplie pour vivre une expérience golf inoubliable. Et cela se comprend.
Mais il faut bien avouer que le golf de Saint-Germain, théâtre de la finale en 2018 et 2019, propose un magnifique parcours dessiné en 1922 par l’Anglais Harry Colt, un 18 trous splendide dans le tracé et superbe dans l’entretien.
Un challenge technique indéniable pour les 32 équipes qualifiées qui se rencontrent sur une seule journée début octobre : “Les mises en jeu sont importantes pour éviter les obstacles – arbres, bunkers… Le parcours n’étant pas très long, une balle bien placée permettra des seconds coups un peu mois compliqués. Les greens sont assez travaillés, avec des pentes et bosses qui demandent beaucoup de justesse au putting” analyse Julien Xanthopoulos, le parrain de la compétition.
Qui plus est, un parcours qui a accueilli pas moins de 9 Open de France dans l’histoire du plus vieux tournoi d’Europe Continentale, et dont Severiano Ballesteros en fut l’un des vainqueurs lors de la dernière édition en 1985.
Changement de décor pour les Super Finalistes qui s’envolent pour l’Ile Maurice où le parcours de Mont Choisy le Golf, au nord de l’île, accueille les ultimes matches de la Beachcomber Golf Cup.
Le récent parcours créé par le Sud-Africain Peter Matkovich qui a ouvert ses portes fin 2017 se défend déjà ardemment : “Si le parcours, contrairement à St Germain, est moins exigeant sur les mises en jeu, il l’est toutefois énormément sur les attaques de green, notamment avec la gestion du vent. Le parcours est – ou paraît – plus long et demande de bien savoir manier la balle, en étant précis sur ses coups de fer” explique Julien.
Le changement de nature environnante entre l’aller et le retour, les nombreuses aires de départ offrant un challenge vraiment différent d’un jour à l’autre et des vents qui n’ont rien à envier à leurs cousins écossais constituent les atouts d’exception de Mont Choisy le Golf.
Jouer une formule innovante
Assurément, l’une des raisons du succès de la Beachcomber Golf Cup repose sur cette formule en match play, mixte en greensome… sur 6 trous. A l’heure où le golf et son développement sont en proie au frein du temps de jeu, des matches qui se déroulent sur 75 minutes en moyenne ont tout pour séduire.
Ajoutez-y des équipes mixtes qui favorisent l’ouverture aux “gentle-women”, à moins que ce ne soit l’inverse d’ailleurs puisque cette année, pour 3 des duos super finalistes, monsieur avait un moins bon classement que madame ! 😉
Pour les compétiteurs, cette formule sur 6 trous est aussi un vrai défi mental qui vous oblige à répondre présent dès le premier coup de golf car vous n’aurez jamais l’occasion de récupérer votre retard sur les trous du retour qui vous conviennent mieux.
En 3 mots : ludique, stratégique et rapide !
L’oeil des Pros
J’espère que Golf+, partenaire de l’évènement, ne m’en voudra pas de lui plagier son titre mais c’est quasi incontournable. D’abord, comme cité plus haut, parce que Julien Xanthopoulos, présentateur du magazine éponyme sur la chaine golf du groupe Canal, est le parrain de la Beachcomber Golf Cup.
Entre les conseils personnalisés à qui le souhaite et les 2 clinics techniques (long jeu et petit jeu) proposés pendant le séjour, les participants profitent pleinement de l’expertise et de l’accessibilité réelle de Julien.
L’accompagnement d’un professionnel de golf mais aussi des pros du staff d’encadrement. Les co-fondateurs, Antoine Robin, Pierre Couzinou et Jean-Renaud Lutt pour l’organisation bien évidemment mais une mention spéciale pour Gilles Laurent, le photographe et Eric Boizet, le caméraman.
Comme si la pression de l’enjeu ne suffisait pas encore assez, ces 2 talents derrière leur objectif respectif sont à l’affût toute la journée pour capturer vos exploits… mais aussi vos mauvais coups car rien ou presque ne leur échappe. Tant mieux pour les souvenirs à partager en famille et au club-house de son club en rentrant ! 😉
Passion et partage
L’avantage d’un tel voyage en groupe (une vingtaine au total), c’est que même si vous n’avez pas choisi vos compagnons, tout le monde partage d’emblée une passion commune : le golf. Cela permet de briser la glace rapidement entre joueurs et accompagnateurs, au point d’avoir le sentiment que tout le monde se connaît déjà mieux à la descente de l’avion.
C’est aussi une autre facette du golf que fait briller cette Beachcomber Golf Cup, bien loin des clichés que veulent encore nourrir les ignorants de ce sport : la petite balle blanche adresse réellement toutes les populations, les genres, les âges et les milieux.
Cette année, un développeur web, un commercial chez un concessionnaire ont côtoyé un commerçant ou encore un avocat pour ne citer que quelques situations professionnelles des super finalistes. Et il y avait une petite 40 aine d’années entre le cadet et l’ainé de la compétition à l’Ile Maurice.
Tous et toutes différents mais la mayonnaise a pris parfaitement. Une nouvelle fois, cette Super Finale à l’Ile Maurice a offert une ambiance chaleureuse, drôle et respectueuse des uns et des autres sur le parcours et en dehors. Des moments qui se poursuivent encore aujourd’hui, groupe WhatsApp à l’appui ! 🙂
Et le contre, alors ?!
En introduction, je vous avais annoncé une raison de ne pas vous inscrire pour une prochaine édition de la Beachcomber Golf Cup.
Soyons lucides, tout le monde aime se réveiller dans la douceur d’un début d’été tropical alors que l’on est en Novembre, tout le monde apprécie de se retrouver en tête à tête avec l’océan pour son café du matin, tout le monde souhaite profiter de la magie d’un rêve éveillé… Et comme, Amaury et Christine du Golf du Prieuré, les vainqueurs de cette seconde édition, tout le monde serait heureux de rentrer sur Paris en classe Business Emirates d’un A380 !
Non, en fait la seule raison valable qui pourrait vous pousser à laisser passer cette opportunité serait que vous ne jouiez pas au golf… Ou plutôt pas encore, car si vous êtes arrivés jusqu’à ces lignes, il serait surprenant que vous ne cherchiez pas les coordonnées du club de golf près de chez vous, non ? 😉
Envie d’en savoir encore un peu plus ?
- A lire le parfait résumé de la Super Finale 2019 dans l’article de David Charpenet du Figaro Golf
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