Un temps à ne pas mettre le surfeur sur sa planche est un temps à mettre le golfeur qui vit en lui sur les fairways. Dans le jargon de Kelly Slater – enfin aujourd’hui on ferait plutôt référence à Gabriel Medina – et les aficionados de déferlantes, les “Lay Day” pendant les jours de compétitions professionnelles correspondent à ces moments sans vent, sans houle, sans vagues et donc le moment pour s’adonner à d’autres plaisirs. Le golf par exemple !
Deux univers, une même approche
Golfeurs avant tout, Rayan Didi et Amaury Gabert ont eu envie d’insuffler un nouvel état d’esprit, de casser certains codes un peu ancestraux de la petite balle blanche, le style vestimentaire en tête. Ils viennent de lancer le 1er mars 2022, Lay Day, leur boutique en ligne pour s’éloigner des marques traditionnelles et ‘rendre le golf plus fun’.
« On a toujours baigné dans le milieu du golf, personnellement comme professionnellement, et on a pu voir ce qui se faisait en dehors du Vieux Continent, la tendance globale est que le marché se rajeunit même si cela traîne un peu en Europe. Cela va évoluer et nous avons pensé que c’était le bon moment pour se lancer dans un projet plus dynamique », raconte Amaury.
« L’histoire a commencé lors d’une partie à Ilbarritz, près de là où l’on habite, en constatant qu’on s’habille généralement tous de la même façon au golf. Beaucoup nous disaient qu’ils étaient frustrés de ce qu’on trouvait sur le marché, et sans critiquer ce qui se fait aujourd’hui, notre souhait était d’offrir plus de choix, des choix plus colorés, plus funs. », poursuit Rayan.
Alors évidemment, l’univers du surf fait caisse de résonance quand il s’agit d’évoquer un état d’esprit relax et détendu, car seuls les golfeurs qui pensent que le “break” ne s’applique qu’aux pentes sur les greens peuvent être étonnés de l’association avec ce sport. « Je fais aussi du surf depuis plusieurs années, et énormément de surfeurs jouent au golf. L’inverse existe aussi, Adam Scott, Rafa Cabrera-Bello ou encore Benjamin Hébert sont des surfeurs aguerris. », explique Rayan.
Hormis des terrains de jeu différents entre mer et terre, les similitudes entre surf et golf sont réelles. L’environnement calme, au milieu de la nature, pour deux sports qui demandent de la patience, une grosse force mentale et puis, à l’instar du swing, le décollage (moment où l’on passe de la position allongée à debout sur la planche) est décisif pour ce qui va suivre. Au surf, il y a aussi une étiquette avec des règles de priorité par rapport à une vague et le comportement global à adopter dans l’eau.
Pour le golf mais pas que
Du coup, que trouve-t-on sur l’eShop Lay Day ? Des vêtements et des accessoires funs pour le golf il va sans dire. « Un des premiers points dans la sélection des produits que l’on vend est de proposer en majorité des marques qu’on ne trouve pas en France comme Linksoul, Malbon ou Birds of Condor. On a aussi voulu favoriser le côté sociétale avec de nombreuses marques qui travaillent en recyclé ou en bio. », développe Rayan.
« C’est aussi leur côté Lifestyle qui nous plaît, à savoir des vêtements qu’on peut porter au golf mais aussi en dehors, en ville, en journée, en soirée. », rajoute Amaury.
Si elles sont moins connues, ces marques sont toutefois en majorité créées pour le golf et dédiées à la petite balle blanche. Et les premières ventes le confirment, la clientèle existe bel et bien, et même plus : « C’est vrai qu’au départ, on ciblait plutôt les jeunes mais lorsqu’on observe les chiffres, les jeunes de plus de 40 ans sont aussi demandeurs. », constate Amaury.
Et pour certaines réflexions qui visent le côté un peu trop masculin des vêtements, les deux entrepreneurs sont les premiers à le déplorer : « Peu de marques ont un rayon Femmes conséquent et du coup, c’est un axe de progression et de développement pour Lay Day car on ne veut pas oublier les dames. Ça arrive d’ailleurs très prochainement !»
100% Lay Day
Amaury et Rayan ne veulent pas se contenter de la casquette “revendeur/distributeur” et ont aussi des idées pour imaginer, réaliser et vendre leurs propres produits. « On a développé des couvre clubs, pour l’instant, et les retours sont ultra positifs. C’est 100% Made in France, ce qui est vraiment quelque chose d’important pour nous car on a passé du temps avec l’usine pour assurer ça. », annoncent-ils. Un vrai 100% ! Graphisme, impression, fabrication, tout est fait en France, dans les Landes.
Ces couvre clubs que l’on pourrait penser d’un style vraiment différent – et pourtant largement répandu dans sa forme à l’étranger – offre un atout considérable puisqu’ils sont entièrement personnalisables. « On peut y mettre ce qu’on veut : le logo d’un club, un pictogramme, une image… Les possibilités sont infinies ! », confirme Rayan.
Les deux fondateurs de Lay Day mènent leur projet tambour battant et mettent tout en oeuvre pour accroitre leur visibilité. A commencer par l’organisation d’une compétition au golf de Seignosse le 25 juin prochain, en scramble à deux avant de se positionner logiquement en partenaires de la Surf & Golf Trophy en septembre à Lacanau.
Lay Day surfe avec conviction et enthousiasme sur le concept que l’habit ne fait pas le moine, et encore moins le golfeur. A l’heure où la pyramide des âges a besoin d’être renversée sérieusement, Rayan et Amaury ont raison de penser que le golf doit savoir s’adapter aux nouvelles générations pour grandir encore plus.
- un pack complet de couvre clubs au choix de la marque Lay Day : 1 driver , 1 bois de parcours, 1 hybride, 1 putter (mallet ou blade) d’une valeur de 109€
Comment jouer ?
- en commentaires de cet article, avant le 18 mai 2022 à 23h59, indiquez :
- le score et le nombre de birdies du vainqueur du PGA Championship 2022 à Southern Hills CC et
- votre modèle préféré de couvre clubs de la marque Lay Day.
En cas d’égalité, le vainqueur cela celui ou celle dont le commentaire sera le plus ancien.