Dans l’histoire du blog, le journaliste Thierry David a une place particulière. Sollicité sur Twitter après sa victoire en 2013 lors de la compétition annuelle par équipes de l’Union des Journalistes de Sport en France, il avait répondu simplement et sympathiquement à une demande d’interview. C’était la 1ère “star du monde golfique” de La Petite Balle Blanche!
Près de 4 ans plus tard, il succède à Sébastien Audoux au poste de Rédacteur en Chef de la chaine Golf+. Une excellente raison de rencontrer à nouveau Thierry pour évoquer son métier de commentateur, son nouveau rôle à Golf+, ses ambitions pour la chaîne dont il est désormais aux commandes, les relations entre golf et TV et bien sûr sa passion pour le jeu en lui-même. Un long et passionnant entretien de 90 minutes qu’il a accordé à Gurwann le 16 février dernier.
Thierry David, le commentateur
Gurwann: Concernant ton poste de commentateur, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ce travail?
Thierry: La règle de base du bon commentateur, c’est d’écouter ton consultant. On voit dans beaucoup de retransmissions sportives, qu’il y a le journaliste d’un côté et le consultant de l’autre, qu’il n’y a pas réellement d’osmose, pas d’entente. Mon rôle est de mettre en valeur le consultant. Le téléspectateur de Golf+, il se fiche de savoir qui est le journaliste mais ce que Tarnaud, Xanthopoulos ou Farry te raconte, ça c’est important. Le bon commentateur est celui dont, à la fin de la retransmission, tu ne connais pas le nom.
Comment t’adaptes-tu aux différents consultants?
Chacun est différent. J’essaye alors de trouver leurs ressorts, de les comprendre afin d’actionner ce «petit truc » qui va bien pour améliorer encore la pertinence des propos du consultant.
J’avoue bien aimer les consultants que sont Dominique (Larrètche) et Julien (Xanthopoulos) car ils représentent les pro-enseignants à l’antenne. Ils nous aiguillent en nous disant par exemple que ce sont des coups qu’un amateur ne devrait pas tenter…
C’est vrai mais certains téléspectateurs me rétorquent parfois que les pro-enseignants n’ont pas le niveau pour commenter les coups des pros. Ils n’ont jamais joué à très haut niveau, ils ne peuvent pas comprendre. A tous ceux-là, je leur réponds aussi: Sean Fowley, il a fait quoi pour prétendre donner des conseils à Tiger Woods? Et bien qu’il n’ait pas joué le PGA Tour, pourquoi Tiger Woods est allé le voir dans ce cas?
Les consultants devraient-ils afficher une présence sur les réseaux sociaux?
Aujourd’hui, la plupart des commentateurs ont à minima un compte Facebook et parfois Twitter. Nos propos ne plaisent pas à tout le monde et ce qui est compliqué avec ces applications, c’est que les gens qui les utilisent pour nous écrire le font souvent pour se plaindre. Cela peut devenir parfois vraiment méchant.
Mon travail consiste alors (en tant que binôme ou rédacteur en chef maintenant) à les rassurer, leur dire qu’on fait du bon boulot et qu’on doit avancer.
Ces nouveaux médias ont changé le rapport avec les téléspectateurs?
On travaille pour une chaîne de passionnés. J’ai pourtant fait 12 ans au foot à Canal mais jamais en allant sur un stade, un supporter ne m’avait dit que j’avais été nul ou que j’avais dit une connerie. Au golf, tout le monde a un avis (et le bon en plus).
Sans être péjoratif, cela ne dérange pas un index 54 d’insulter Thomas Levet sur un commentaire qu’il a pu faire. Thomas Levet, vainqueur de Ryder Cup et de l’Open de France. Au foot, tu ne verras jamais cela. Au golf, oui.
Tu l’as vécu aussi?
Oui, j’en ai fait l’expérience. Je comprends et j’accepte que des personnes puissent penser différemment, mais elles devraient aussi réussir à respecter mon avis. Ce n’est pas toujours simple.
Clairement, en tant que ‘rédac chef’, il faudrait sans doute que je sois plus distant vis-à-vis des réseaux sociaux. Mais je n’en ai pas envie parce que j’aime rester nature, proche des téléspectateurs.
Thierry David, nouveau rédacteur en chef
Justement, puisque tu l’évoques, vas-tu continuer à commenter avec ton nouveau rôle?
J’adore commenter et je souhaitais pouvoir toujours le faire dans le cadre de cette nouvelle fonction. Je continuerais donc à commenter le PGA Tour, environ une fois par mois. En revanche, je ne ferais plus d’interviews.
Entre commentateur et rédacteur en chef, peux-tu nous dire quelles sont les différences?
Quand je commentais le PGA Tour en soirée et la nuit, j’avais le temps d’aller jouer au golf la journée. Dorénavant, c’est fini. 🙂 Plus sérieusement, quand je n’étais que dévolu aux commentaires, j’étais un représentant de la chaîne et je regardais déjà beaucoup la chaîne.
Mais alors maintenant, c’est encore plus intense! J’essaye vraiment d’être attentif à tous les petits détails qui peuvent pénaliser ou embêter les spectateurs. Mon premier travail consiste à identifier ce qui manque à l’antenne.
Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta nouvelle fonction? Prépares-tu les plannings? Choisis-tu les binômes?
Oui, je fais cela effectivement et la première chose que je me dis, c’est que je m’adresse à des passionnés qui vivent “Golf”. J’attends donc des consultants et des journalistes qu’ils fassent transpirer cette passion, cette envie. C’est une de mes premières priorités: rendre visible cette passion dans tout ce qu’on fait. Je pense que cela s’est vu par exemple sur les derniers Golf+ Le Mag. À part faire ressortir leur envie et leur communiquer mon enthousiasme, je n’ai rien changé… sauf la musique et la photo à la fin 😉
Côté binômes, mon souhait serait surtout d’avoir des consultants dédiés aux circuits, genre 4 pour l’European Tour et 4 pour le PGA mais ce n’est pas forcément simple à mettre en place avec les contraintes de chacun.
Ce sont les mêmes préoccupations pour tous les ‘rédac chefs’ Sport du groupe?
En France, on le sait, le golf ça ne compte pas. Mais il faut reconnaître que, à Canal, je suis quand même le seul à “disposer d’une chaine”. Avec notre petite équipe, nous sommes ceux qui fournissons le plus d’heures de programmes à Canal. En 4 jours, Cyril (Bougaux) lorsqu’il suit Peeble Beach, il commente l’équivalent de 18 matchs de foot, presque plus que certains commentateurs de foot vont le faire en une année!
C’est une expérience géniale, car on essaye de faire des trucs vraiment sympas avec “presque” rien.
Quelles directions envisages-tu pour le futur?
Actuellement, l’une des faiblesses de la chaîne, c’est son manque de “frais” (à part Golf+ Le Mag) du lundi au mercredi. J’aimerais axer le développement de Golf+ sur 4 points : les femmes, les amateurs, le Handigolf et les jeunes.
Côté féminin, vous n’avez pas les droits pour le moment…
Exactement. J’ai alors 2 choix: passer sous silence ou en parler, quitte à faire de la pub pour un concurrent. On va donc trouver des produits un peu différents des tournois classiques qui mettent aussi en valeur le golf féminin. Par exemple, on va essayer de diffuser un sujet sur le Terre Blanche Ladies Open (26 minutes) qu’on agrémentera d’interviews et de swing séquences pour faire vivre le golf féminin à l’antenne ou en invitant des femmes à Golf+ Le Mag.
Pour le golf amateur?
On ne voit aucune image du golf amateur, principalement en raison des moyens de production qui coûtent chers. Toutefois nous souhaitons trouver des solutions pour en rendre compte, en parler ou en montrer. Et à minima, diffuser des résumés. Si on arrivait à mettre quelques images de grosses compétitions amateurs, ça ferait plaisir à nos téléspectateurs de pouvoir se dire qu’ils peuvent se voir sur Golf+, leur chaine.
Même idée pour le Handigolf?
Oui, j’y tiens. On a une bonne équipe de France, il va y avoir un match France – Angleterre à Dunkerque (le 13/14 mai). La problématique est la même: on a peu de moyens mais on va, là aussi, trouver des solutions pour en parler et montrer quelques images.
Et, les jeunes donc?
Oui, Golf+ se doit d’en parler. Quand on me demande s’il y aura des français en Ryder Cup, on ne sait pas mais ça bosse dur autour pour qu’il y en ait. Si Alex Lévy ou Romain Langasque en sont là, c’est grâce au boulot qui est fait a été fait précédemment sur les jeunes. On a un partenariat avec la FFGolf sur beaucoup de domaines, dont les jeunes. Parmi nos consultants Larretche a beaucoup travaillé avec les jeunes et Farry, lui, s’occupe des France Boys avec Patrice Amadieu. On va s’y intéresser pour les suivre et informer le public des nouvelles “pépites”. Les jeunes nous tiennent à coeur et on doit le faire savoir.
Le Golf à la TV
On en parlait plus tôt. Est-ce que Golf+ essaiera de se positionner sur le golf féminin?
Actuellement, notre grille entre les tours américain et européen est déjà très bien remplie. On ne pourrait donc pas diffuser les tournois en direct et, je pense, qu’une diffusion en différé en début de semaine n’est pas pertinente.
Golf+ a donc régulièrement évoqué et proposé – tant pour le golf féminin que pour le Senior Tour – aux instances européennes et américaines de faire jouer ces tournois du lundi au mercredi/jeudi, ce qui nous permettrait alors de les diffuser en direct. Pour l’instant, cette demande n’a pas eu de succès mais on espère que la situation évolue.
Y’a t’il une association entre Sky Sport, Golf Channel et Canal+ par exemple pour défendre cette initiative ?
Pas vraiment, et d’autant plus qu’on ne pèse pas le même poids. Nous, on a 400.000 abonnés (abonnés au pack multisports de C+ / CanalSat) quand Golf Channel aux États-Unis en disposent de 27 millions. Mais même si on ne s’est pas regroupé, on a tous la même problématique.
Maintenant, il faut que cela avance. On a bien conscience que cela impacterait fortement les joueurs, les joueuses, les organisateurs, les bénévoles. On est quasi certain que les filles seraient tentées par ce changement de jour, car en diffusant en live, on ferait venir des sponsors, et elles en vivraient mieux.
Quid de l’édition 2017 de l’Open de France avec le lancement des Rolex Series? Et à bientôt 18 mois de la Ryder Cup?
Pour la précédente édition de l’Open de France, les horaires étaient déjà étendus. On sait quasiment une année avant, le dispositif qui sera déployé par le Tour Européen. C’est à nous de nous adapter. Par habitude, on augmente nos ressources pour ce tournoi et le fait qu’il soit au sein des Rolex Series ne changera pas cela.
Depuis que je suis rédacteur en chef, j’ai ce rendez-vous de 2018 en ligne de mire évidemment. Nous considérons l’Open de France comme une répétition générale. C’est le lieu pour tester des moyens humains et techniques.
Et pour la Ryder Cup, Canal+ aura t-il les moyens d’envoyer des personnes pour filmer sur place?
Seul l’European Tour produit des images. Nous « subissons » la production. Je peux mettre des caméras supplémentaires sur mes présentateurs mais pas sur des joueurs.
S’il y a des français, je peux sans doute négocier, mais quoiqu’il arrive, ça sera très compliqué. Ma meilleure carte sur ce point, ce sont des consultants comme Thomas Levet ou Jean Van de Velde. Quand ils sont sur le terrain et qu’on n’est pas nécessairement autorisé à faire des choses, avec eux, on y arrive. Parce que quand ils tentent d’interviewer des joueurs, les joueurs s’arrêtent.
Un sénateur – David Assouline – a émis l’idée d’ajouter la Ryder Cup dans la liste des évènements protégés, ce qui pourrait obliger C+ à vendre une co-diffusion en clair. En tant que Rédacteur en chef et golfeur, tu en penses quoi?
Dans les deux cas, l’idée de passer du golf en clair est une excellente idée. Comme golfeur, on a envie que notre sport soit télévisé le plus possible. Comme rédacteur en chef, je trouve que le contenu éditorial du golf diffusé sur Golf+ était meilleur que la diffusion en clair du golf aux jeux Olympiques.
Malheureusement, je ne suis pas persuadé qu’une chaine soit intéressée pour diffuser en clair la Ryder Cup, à moins qu’un ou deux français soient dans l’équipe et, dans ce cas, ils peuvent se prendre au jeu.
Quel est ton objectif pour 2018? Avoir des équipes au taquet? Avoir une politique éditoriale majoritairement axée “Ryder Cup”?
Pour moi, c’est au-delà de Golf+. Il faut que notre sport profite de l’évènement pour enfin franchir un cap, pour qu’il explose. Toute l’équipe de Golf+ se sent investie de cette mission. Nous devons à la fois vulgariser notre sport et porter la bonne parole partout où c’est possible, même au sein du groupe Canal.
En conférence de rédaction avec les collègues du foot, je pousse pour qu’on parle plus de golf. Par exemple, le 26 février, il va y avoir OM – PSG. Je sais que j’aurais Alex Levy dans le stade avec son maillot de l’OM et je vais essayer de monter une séquence avec Greg Havret qui soutient le PSG.
Je souhaite qu’on parle de golf partout sur nos antennes, sur Infosport+, Canal+ ou encore Canal+ Sport.
Je note qu’on progresse parce que mercredi prochain (ndlr- le 22 février dernier), Thomas Bjørn (capitaine de l’équipe européenne en 2018) sera à Paris pour le lancement de la Ryder Cup. Sur Golf+, on va diffuser un entretien d’une demi-heure et le soir, il sera en direct sur Infosport+ avec Pascal Grizot accompagné de Fabrice Tarnaud en plateau. Et lorsque Alex Levy avait gagné cet automne, il était passé sur Canal+. C’est un combat de tous les jours qui avance doucement mais sûrement. 🙂
Peut-on espérer une diffusion de Golf+ plus large?
Actuellement, la convention entre le CSA et le groupe Canal considère que Golf+ est une chaîne supplémentaire payante liée à Canal+, avec la particularité d’interdire la publicité. À la création de la chaîne, l’idée de base était la diffusion des heures “intéressantes” des majeurs sur C+ et le reste sur Golf+. Cela a suscité beaucoup de déceptions et de mécontentements parce que, sur un plan marketing et communication, le slogan était: “Tout le golf sur Golf+“.
Et donc cela va changer?
À partir de cette année, tous les tournois majeurs seront en co-diffusion sur Golf+. Donc, l’abonné Golf+ verra tout l’US Open (qu’il soit abonné ou non à C+). Pour être précis, tous les majeurs sauf le Masters. En effet, l’Amen Corner continuera à être diffusé- en exclusivité – sur Golf+ mais une fois la retransmission de l’Amen Corner terminée, l’abonné de Golf+ retrouvera alors l’image diffusée sur C+ ou C+ Sport.
L’autre point que les abonnés doivent comprendre, c’est que tout ce qui est produit est diffusé. Par moment, via notre page facebook ou par les mails, on reçoit parfois des commentaires pour dire que cela près de 2 heures que ça joue, et on ne voit rien. Sauf que si l’European Tour ou le PGA ne font pas d’images, il n’y a rien à diffuser. À partir du moment où les caméras tournent, on y est et on diffuse.
Quelles sont les autres nouveautés à venir?
Golf+ le Mag continuera sa diffusion cet été. Auparavant, on utilisait des techniciens “foot” pour produire Golf+ Le Mag qui ne travaillaient pas l’été pendant la trêve, nous n’avions donc pas d’émission. Problème résolu à partir de cet été.
Et pour finir, avec Canal, nous aimerions relancer la compétition des abonnés. Elle a été arrêtée car, compte tenu de la formule, les qualifiés étaient majoritairement des faux index (il y avait des qualifications en France et les vainqueurs allaient à l’ile Maurice tous frais payés). Il faut donc trouver la formule adéquate.
Thierry David, le golfeur passionné
Sur le tour américain principalement, les joueurs prennent de plus en plus de temps à jouer. Constates-tu de la part de tes confrères, ou des médias en général, un certain énervement dans la dérive des temps de jeux ? Ou alors, les chaînes étrangères diffusant de la pub, ça va dans leur intérêt ?
Je me demande même si les chaines ne les encouragent pas par moment à être encore plus lents. Golf+ au niveau de l’échiquier mondial ne représente pas grand-chose, et la plupart des autres chaines diffusant de la pub, elles n’ont pas la même problématique que nous.
Si tu veux réduire le temps de jeu, c’est l’attitude des arbitres qui doit changer. Aux USA, les arbitres ne disent quasiment rien. L’année dernière, j’ai failli me faire éjecter par un arbitre car j’étais sur le fairway en train de filmer. Mais dès qu’il s’agit de pénaliser les joueurs, c’est dur. Il faut quand même que les joueurs se rendent compte qu’en continuant ainsi ils risquent de tuer leur sport s’ils prennent trop de temps pour jouer à chaque fois.
Et penses-tu que le Tour Européen réagisse différemment?
Il essaye de prendre des mesures. J’en veux pour preuve que Spieth l’année dernière à Abu Dhabi s’était fait reprendre de volée pour jeu lent (ce qu’il n’a pas aimé d’ailleurs). En plus, le Tour Européen publie le nom des joueurs ayant pris des amendes pour jeu lent (ndlr – vidéo explicative en anglais sous-titrée disponible ici)
Peux-tu nous parler des joueurs que tu apprécies ?
Je trouve Justin Thomas réellement impressionnant, dans tous les domaines de son jeu. Pour atteindre le Graal, il lui faudrait gagner un majeur. Mais il est vraiment fort.
Et puis il y a Victor. Cela fait 5 ans que je suis “à ses basques”. Les 2 premières années, c’était ‘je t’aime moi non plus‘ et depuis c’est parfait. Victor c’est le plus fort de tous, de très loin. Victor, il a un Spieth dans chaque cuisse! 🙂 Sauf qu’il n’arrive pas toujours à montrer son talent.
J’ai beaucoup d’affection pour lui. Il est passionné mais c’est aussi un écorché vif. En interview, il est capable de nous faire de superbes analyses (cf. l’interview de Victor au Cadillac Championship). Et à d’autres moments, il est plus fermé. On souhaite tous qu’il refasse une saison complète avec de bons résultats. Parce qu’il est évident qu’avec un Victor en forme, on peut lancer une nouvelle génération de golfeurs, car les plus jeunes, ils adorent Victor.
Et quels « espoirs » pourrais-tu nous conseiller de suivre?
Tu sais, le golf c’est dur. Il y a quelques années de cela, la pépite c’était Julien Brun. Et pourtant, il vient “seulement” de gagner il y a quelques jours son 1er tournoi professionnel sur l’Alps Tour (la 3ème division après European Tour et Challenge Tour). C’est donc dur de prédire qui sera la nouvelle pépite du golf français.
Il y a aussi Romain Langasque qui a fait une superbe saison sur le Challenge Tour. Il faut qu’il arrive à concrétiser parmi l’élite. Je suis agréablement surpris par sa maturité et son entourage est vraiment bien calibré et professionnel.
En 2013, pour ta 1ère interview, tu étais 10 de handicap. Comment a évolué ton handicap depuis?
C’est catastrophique! Plus je commente, moins je performe! 😉
Le fait de travailler au golf, finalement, ça te fait moins bien jouer, parce que tu te mets une pression supplémentaire. Plusieurs fois, je me retrouve en compétition où j’imagine mon partenaire se dire: c’est quoi ce mec qui commente qui n’en lève pas une. Et dès que j’y pense, je déjoue.
Depuis 3 semaines maintenant (ndlr- interview réalisée le 16/2), je suis passé rédacteur Chef, la situation est plus claire. Je n’ai pas joué au golf. L’année dernière j’arrivais encore à faire des Grands Prix, mais compte tenu de mes nouvelles fonctions, le golf va devenir plus un loisir, je jouerais plus souvent avec mes amis.
Nos plus sincères et chaleureux remerciements à Thierry qui n’a pas hésité un instant à répondre favorablement à notre sollicitation. Merci également pour sa grande réactivité à chacune de nos demandes.
Nous lui souhaitons le meilleur dans ses nouvelles fonctions !