Il y a un an et demi, j’avais fait un rêve (presque) prémonitoire avant la Ryder Cup 2018. Cette fois un songe de nuit d’hiver agité m’a projeté sur la saison 2020. Il va s’en passer des choses…
Mes souvenirs à la Nostradamus de cette drôle de nocturne sont tellement loufoques et nombreux que j’ai décidé de vous les faire partager de façon didactique. Pas d’explication. Juste une liste digne du Père Noël. Il paraît que savoir interpréter ses rêves est un signe d’épanouissement personnel mais malheureusement tout ça risque de rester à l’état de chimère…
- Mon rêve commence en toute simplicité par une victoire de Victor Perez au Masters. Première apparition à Augusta, première victoire en majeur et pas de n’importe quelle manière : il bat dans un play off à quatre Tiger Woods, Rory McIlroy et Justin Thomas. Avec un coup de fer 8 rentré au n°18 pour eagle. Simple. Efficace.
- Du coup la veste verte de Victor passe en boucle sur les JT, y compris ceux de 20 heures, même sur le service public ! Deux conséquences : le nombre de licenciés FFGOLF passe en quelques mois de 400 000 à 1 million ; le trafic sur le blog lapetiteballeblanche monte en flèche (3 millions de visiteurs uniques en mai). Notre grand Manitou Lionel reçoit un appel de Sport Illustrated qui lui propose un partenariat. Le blog est désormais traduit en anglais (et en suédois bien sûr ?).
- Les contributeurs actuels du blog voyagent désormais dans le monde entier pour produire des posts attendus par toute la “planète golf”. Bien sûr en toute déontologie ils payent leurs green-fees quand ils ont comme moi l’occasion de jouer à Pebble Beach ou St Andrews (sourire). Au hasard de mes voyages je rencontre à Hawaï Michelle Wie. Elle tombe amoureuse de moi. Je l’épouse, je la coache, je relance sa carrière. Elle remporte l’US Open et le British Open. Manque de bol pour elle je la quitte à la fin de l’année pour Paulina Gretzky (pardon Brooks, euh je veux dire DJ).
- Le succès de Victor Perez inspire nos autres “Frenchies”. Céline Boutier remporte l’Evian Championships en juillet. Mike Lorenzo Vera et Benjamin Hébert ouvrent leur palmarès sur l’European Tour en s’adjugeant respectivement le Scottish Open et l’Italian Open, deux Rolex Series bien sûr. Ah et j’allais oublier Victor Dubuisson part à la pêche au gros au Royal St George’s et conquiert la Claret Jug en battant de huit coups son dauphin Patrick Reed, finalement disqualifié après que son caddie de beau-frère ait tenté de dissimuler un 15e club dans son sac. C’est Romain Langasque qui termine “runner-up” de “The Open”.
- Même si je suis devenu un coach à succès sur le LPGA Tour (voir plus haut), je convainc Butch Harmon de sortir de sa pseudo retraite pour quelques leçons perso. Du coup mon index-niveau-handicap (pas très clair dans mon rêve) descends en flèche et je parviens même à battre Gurwann l’intouchable de la teamLPBB en match play sur l’Albatros, grâce à mon premier trou en un ever sur le n°16.
- Par un étonnant concours de circonstance, j’hérite du sac de Victor Perez lors de la Ryder Cup. Son caddie habituel s’est blessé et nous nous sommes liés d’amitié lors d’une interview choc. Je suis donc aux premières loges pour ses deux victoires en quatre balles avec Mike Lorenzo Vera et surtout son putt victorieux en simple face à Justin Thomas qui offre le trophée aux Bleus à Whistling Straits. La ligne de ce putt de 5 mètres a été parfaitement lue par votre serviteur. Un mois après Henrik Stenson est nommé capitaine pour 2022 et il me désigne comme son premier assistant.
- Jaloux de cette nomination, Lionel me vire du blog. Et c’est là que je me suis réveillé…
- Le lendemain je vais à Saint-Marcq avec mon ami Jean-Louis, index 16. J’ai des yips au chipping. Il me lamine 5&4. J’étais vraiment réveillé…