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Drivers : arrêtez le cercle vicieux !

Combien parmi vos amis golfeurs changent presque chaque année de driver, pensant que ça y est, ils ont trouvé le meilleur driver ? Le problème est que ces golfeurs ne se posent pas les bonnes questions.

Cet article est basé sur mes 10 ans d’expérience auprès de joueurs (et joueuses) de tout gabarit et de tout niveau, et de mes échanges avec celui que je considère comme le plus grand clubmaker et clubdesigner de ces 30 dernières années : Tom WISHON.

Nous sommes tous en quête d’un driver qui envoie la balle plus loin et plus droit. Combien parmi vos amis golfeurs changent presque chaque année de driver, pensant que ça y est, ils ont trouvé le meilleur driver ?

La limite de performance

Le problème que je rencontre en fitting est que ces golfeurs ne se posent pas les bonnes questions. Invariablement, ils continuent de penser que la marque A est meilleure que la marque B. Bon, cela vaut également pour leurs 13 autres clubs, mais le cas du driver est particulièrement marqué.

Car invariablement (puisqu’ils viennent me voir), ils sont déçus.

S’il y a une chose que j’ai appris et fini par accepter, au cours de mes 10 années de recherches et expériences, c’est que les têtes de driver sont arrivées à une limite de performance, et cela depuis au moins 10 ans. Par limite de performance, j’entends la limite en terme de restitution d’énergie de la face, appelée COR (Coef. De Restitution) qui, depuis la limite légale fixée en 1998 par l’USGA et le R&A à 0,83, est aujourd’hui présente sur toutes les faces de driver au monde, quelle que soit la marque.

J’entends aussi la limite du Moment d’Inertie (MOI) qui a elle aussi été fixée par ces 2 instances il y a 20 ans à 5900g/cm2, et atteinte en 2004 par le driver SUMO de NIKE (tête carrée). Cette tête n’a pas eu le succès commercial escompté mais a démontré que les fabricants pouvaient se rapprocher ou atteindre cette limite. Aujourd’hui, toutes les têtes du marché tournent autour de 5000g/cm2, ce qui est déjà exceptionnel.

Nous avons donc sur le marché des modèles qui ont atteint la limite de leur puissance, et de leur « facilité » sur des frappes décentrées. Et tant que les règles ne bougeront pas (et je ne pense pas qu’elles bougent !) les têtes de driver des prochaines années n’apporteront AUCUNE amélioration significative sur le marché.

Une seule solution : le fitting

Mais, vous le savez, chaque année les « grandes » marques du marché doivent lancer un voire deux nouveaux modèles et les vendre à des millions d’exemplaires, à grands renforts de publicité.

Ils vont donc, par du langage très technique que personne ou presque ne comprend, vous vendre une « nouvelle technologie » pour un driver encore plus puissant et plus « forgiving ». Hélas, des millions de golfeurs tombent dans le panneau.

Mon rôle étant la transparence et la pédagogie, laissez-moi vous dire que la seule façon d’améliorer votre driver sera par un fitting complet qui couvrira les points suivants :

  • quel est votre loft optimum ?
  • Avez vous besoin d’un changement d’orientation de la face (fermée ou ouverte) pour corriger un défaut de slice ou de hook ?
  • Votre lie est il pertinent par rapport à votre gabarit ?
  • Quelle longueur optimale pour votre driver (rapport distance / précision) ?
  • Quel poids global pour votre driver ?
  • Quel équilibre optimal pour votre driver ? (swingweight ou M.O.I du club) ?
  • Quel grip (taille, texture, poids) vous faut-il ?
  • Quel shaft (poids flex et profil de flexion) optimisera votre feeling et trajectoire de balle ?

Je vous propose d’aborder tous ces points dans un prochain article.

D’ici là, bon golf et… posez-vous les BONNES QUESTIONS ! 😉

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