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Welcome home Francesco Molinari!

L'Italien, en perdition depuis le Masters 2019, commence à retrouver des couleurs et le Genesis Invitational qui se joue "chez lui" est une occasion de le confirmer.

Golden Bell, c’est le nom du Par3 du 12 de l’Augusta National. Si la cloche est d’or, la balle semble être de plomb pour le leader du Masters qui faute sur ce trou le dimanche. Une balle qui vous entraîne ensuite dans les profondeurs. Jordan Spieth le sait, Francesco Molinari aussi. L’Italien a enchainé au mieux 3 Top20 sur ses 12 tournois suivants en 2019. Il a joué 7 tournois en tout et pour tout la saison dernière, 3 cuts manqués et une 22e place ex-aequo comme meilleur résultat au WGC-HSBC Champions.

Toutefois, le vainqueur de The Open 2018 et l’un des héros du Golf National à la Ryder Cup commence à retrouver des couleurs en ce début de saison. Même s’il a débuté par un nouveau cut manqué au Shriners Hospitals en octobre dernier, il a signé un Top15 le mois suivant pour son second tournoi de 2020-2021. Rechute pour finir l’année où les démons de l’Augusta n’ont pas encore disparu et une carte de 78 le vendredi qui l’a privé du week-end de ce Masters en hiver.

Francesco Molinari - Tommy Fleetwood - Ryder Cup 2018 PARIS, FRANCE – SEPTEMBER 28: Francesco Molinari of Europe and Tommy Fleetwood of Europe celebrate on the 14th during the afternoon foursome matches of the 2018 Ryder Cup at Le Golf National on September 28, 2018 in Paris, France. (Photo by Jamie Squire/Getty Images)

Mais voilà 2021 qui, à défaut de marquer le retour immédiat à la normalité pour la planète, semble réveiller quelques champions dont la mécanique s’était sournoisement enrayée.

Lors du American Express fin janvier, Francesco Molinari a signé son 1er Top10 depuis le Masters 2019 (T5) et surtout 4 cartes sous le Par (69-66-69-70), ce qui ne lui était plus arrivé sur le PGA Tour depuis le PGA Championship 2018.

La semaine suivante, au Farmers Insurance Open, c’est un nouveau Top10, sans une seule carte au-dessus du Par. Si à Pebble Beach, la semaine dernière, il y a eu quelques petits ratés – et même un gros – Francesco Molinari a tout de même passé un 3e cut consécutif (T59).

Cette semaine, c’est au tour du Genesis Invitational, premier gros tournoi d’une longue série de rendez-vous fortement dotés (notamment 2 WGC, The Players, le Arnold Palmer Invitational) qui se conclut avec le Masters (8-11 avril). Une pluie de dollars qui rime logiquement avec une ribambelle de stars. Par exemple, huit joueurs du Top10 mondial sont présents pour ce Genesis et le joli pactole de 9,3 millions $ sur le parcours du Riviera Country Club.

Un tracé que connaît un peu mieux désormais Francesco Molinari depuis qu’il a quitté Londres pour s’installer en Californie il y a quelques mois : “[La Californie] c’est l’endroit où nous nous sommes sentis le mieux avec ma femme aux Etats-Unis. D’une certaine façon, cela nous rappelle l’Italie.” Et surtout, le Turinois fait désormais partie des membres du Riviera Country Club : “J’ai été chanceux de pouvoir rejoindre le club vers octobre / novembre, à peu près. Tout le monde a été formidable. Todd [Yoshitake], le directeur du golf, [et son équipe], ils ont tous été formidables. J’ai rencontré quelques membres, joué quelques parties avec eux.”

Sous le soleil de l’état américain, Molinari a retrouvé d’abord l’envie de jouer après une longue pause en 2020, puis le plaisir : “Je m’amuse. C’est bien d’avoir Fooch [Mark Fulcher, ancien cadet de Justin Rose] sur le sac. Il a été testé positif [à Pebble Beach], donc il est en quarantaine dans une chambre d’hôtel [au moment de l’interview], mais c’est super de l’avoir. C’est un personnage formidable à vivre, et évidemment avec beaucoup d’expérience, mais je pense qu’il veut aussi prouver quelque chose. Il y a une bonne énergie dans l’équipe et j’attends vraiment avec impatience cette année.” répondait-il en interview à Golf Digest.

Le report d’un an de la Ryder Cup laisse encore une petite chance à Francesco Molinari d’y participer mais il ne va pas falloir manquer les occasions qui se présentent. La voie du complet rétablissement est encore jalonnée d’embûches. Cela passera certainement par l’Augusta National début avril et, avant cela, dès cette semaine. En 3 participations (2017, 2018 et 2020), l’Italien n’a jamais franchi le cut du Genesis Invitational. Sauf que cette année, il est à la maison.

 

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