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Les Tops et Grattes de la Presidents Cup 2022

Les Américains ont remporté la Presidents Cup 2022. L'heure d'un bilan personnel après 4 jours scotché à l'écran ! :)

Il y a eu match dans cette Presidents Cup 2022 ! Grâce à une superbe journée lors des deux sessions du samedi, les Internationaux ont entretenu le suspens avant l’épreuve des simples. Au final, les USA remportent leur 12e titre en 14 éditions mais, après celle de 2019 à Melbourne, cette version 2022 nous a donné envie de vite retrouver la prochaine. Bilan personnel.

TOP Tom Kim

Ce Sud-Coréen de 20 ans a été le feu de joie de cette compétition. D’abord par son jeu à l’image de ce coup de fer 2 pour attaquer le green du 18 le samedi en Quatre Balles avant un putt sous une pression de dingue. L’explosion de joie qui s’ensuivit était juste fantastique à vivre en direct. Le mental et l’énergie de Joo-hyung «Tom» Kim ont été sûrement le relai (inattendu au début de l’aventure) du capitaine Trevor Immelman sur le parcours.

TOP Max Homa

Le rookie américain n’avait rien d’un débutant ! Vainqueur le dimanche précédent la compétition pour conserver son titre du Fortinet Championship, en ouverture de la saison 2023 du PGA Tour, le Californien affiche une feuille de présence sans faute. Quatre matches, quatre victoires dont un retournement de situation en simple face à Tom Kim, même si la fin du match n’avait plus d’enjeu. Sa performance dans cette Presidents Cup 2022 n’est pas sans rappeler celle de Scheffler en Ryder Cup l’an passé. On lui souhaite le même parcours pour les prochains mois.

TOP Thomas/Spieth

Un duo invaincu et qui pourrait l’être pendant de longues années, à l’instar de Ballesteros/Olazabal. Leur capacité à s’épauler quand l’un est moins bien est leur force. Individuellement, vous y ajoutez les fléchettes de JT et le petit jeu de JS et vous obtenez le joueur “parfait”. 4 sur 4 en double et le petit plus pour Spieth qui se défait rapidement de Cam Davis le dimanche, éteignant quasiment tout espoir de remontada alors qu’il y avait encore 11 parties sur le parcours.

TOP Quail Hollow

Ce parcours justement ! Une pure réussite de cette Presidents Cup. Les modifications apportées à l’ordre des trous où le “Green Mile”, habituellement trous 16 à 18, a été joué plus tôt, en l’occurence 13e, 14e et 15e trou. Le Par5 du 7, les Par4 «drivable» du 8 et du 11, les positions de drapeaux qui arrivaient à compliquer les trous en apparence plus simples. Pour le plaisir de revoir ces trous, je ne manquerai certainement pas le Wells Fargo Championship l’an prochain (4-7 mai) qui se joue sur ce tracé. En plus Max Homa en est le tenant du titre !

GRATTE Scheffler & Burns

Aucune victoire pour deux joueurs considérés comme les piliers futurs de l’équipe américaine. Associés les deux premiers jours, ils ont perdu leur foursome puis se font égaliser en quatre balles sur le 17 avant que le n°1 mondial ne rate 2,50m pour gagner le match au 18. Le samedi en foursome, ils sont de nouveau battus par KH Lee/Tom Kim, incitant Davis Love III à laisser Scheffler sur le banc l’après-midi. Burns, avec Horschel en Quatre balles, a enregistré une nouvelle défaite. Pas mieux lors des simples ! Burns a manqué de perdre le match sur le 18 face à Matsuyama alors que Scheffler perdait 2&1 contre Sebastian Munoz.

GRATTE les Canadiens

0 pointé pour Pendrith et Conners (désolé Cyril !). Les deux Canadiens sont les seuls joueurs parmi les 24 sélectionnés à ne marquer aucun point. Les Internationaux en général ont souffert sur les greens de Quail Hollow mais Pendrith et surtout Conners, encore plus que les autres. A n’en pas douter, ce n’est que partie remise pour la prochaine édition qui se déroulera à domicile pour ces deux-là car le potentiel existe.

TOP Les Coréens

Quels talents ! Quatre joueurs, un tiers de l’équipe, qui rapportent au total 7 points (58.5%) aux Internationaux. On a découvert des hommes en apparence plutôt réservés qui ont été emportés par l’esprit de cette compétition. Tom Kim, en fer de lance bien sûr, mais la rage de vaincre exprimée par Si Woo Kim lors de son simple face à Justin Thomas ou les “fist pump” et autres visages souriants de Lee et Im ont ajouté encore un peu plus à la légitimité de leur sélection.

GRATTE Les choix de Trevor Immelman

Seuls les présents dans les vestiaires pourront dire si le Sud-Africain était un bon capitaine mais, en tout bien tout honneur, on peut se poser des questions sur ses choix d’associations et d’ordre des matches. Son compatriote Bezuidenhout, au final invaincu en deux matches, laissé sur le banc à 3 reprises dans les doubles. Un Pendrith en Quatre balles le samedi plutôt qu’un Pereira ou Lee, un Sungjae Im en 8e match des simples quand les premiers matches étaient cruciaux pour la dynamique. La critique est facile a posteriori et après une défaite. Certes, on ne sait pas tout mais la patte “Immelman” n’a pas été visible.

TOP L’identité visuelle des Internationaux

L’identité visuelle associée à cette équipe des joueurs du reste du monde a été créée en 2019 sous l’impulsion de Ernie Els, capitaine de l’édition. Ce logo aux allures de bouclier et aux faux airs du trophée de la compétition est une vraie réussite. Deux couleurs, noir et or, un logo épuré, un drapeau simple et classe à l’image de leurs tenues chaque jour de cette édition.

GRATTE La réalisation américaine

En dehors des espaces de pub sans fin qui nous sont remplacés par le leaderboard, ce sont surtout des minutes pénibles à assister à la préparation (trop longue) des joueurs ou des rediffusions de coups passés alors que cela joue ailleurs. Le double écran utilisé uniquement sur deux putts importants à des endroits différents du parcours mériteraient vraiment une utilisation plus fréquente. Surtout que la clameur de la foule en bruit de fond nous dévoilait régulièrement le résultat du prochain coup montré à l’écran. Une réalisation heureusement sauvée en France par le duo Toubiana/Verhaeghe parfait de technicité et d’enthousiasme pendant 4 jours… et malgré cette fâcheuse habitude de traduction temps réel des interviews où le temps ne manque pourtant pas après pour revenir sur les propos 😉

PÊLE-MÊLE

Cette liste pourrait être aisément complétée par un Adam Scott qui, pour sa 10e apparition, n’a pas semblé toujours concerné, se contentant de dérouler son golf, plus ou moins bien selon les jours. Un Hideki Matsuyama globalement en dedans comme l’était Cameron Young pour les Américains. Des Billy Horschel et Kevin Kisner qui ont attendu longtemps leur première sélection pour les USA mais qui pourraient bien avoir joué la seule tant on ne les a pas senti intégrés à l’équipe. La valeur sûre et incontournable de Cantlay, Schauffele et Finau. Le cap franchi par Sebastian Munoz. Ou encore, le bon esprit et la bonne entente entre les deux équipes mais aussi l’ambiance plutôt “bon enfant” et amicale qui a régné dans le public.

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