C’est (plutôt) une surprise, et pas une bonne ! Thomas Pieters a succombé au chant des sirènes et s’en va rejoindre le LIV. Les rumeurs qui annonçaient le Belge rejoindre ce circuit à l’automne dernier ne le sont plus et son départ est désormais officiel.
Sextuple vainqueur sur le Tour Européen, dont le tournoi Rolex Series à Abu Dhabi en 2022, Pieters faisait également partie des 10 Continentaux victorieux de la Hero Cup en janvier, une compétition qui se voulait être le vivier du capitaine Luke Donald pour la Ryder Cup italienne en septembre.
En amont du Genesis Invitational sur le PGA Tour qui s’est joué ce week-end, le 34e joueur mondial (35e désormais) s’était fendu d’un tweet quelque peu amer sur le fait de ne pouvoir participer au tournoi malgré son classement.
Sad to miss my favorite tournament of the year. Because well as #34 in world, I just couldn’t get in @PGATOUR. 🤷🏻♂️ #GenesisInvitational
— Thomas Pieters (@Thomas_Pieters) February 15, 2023
Une frustration qui n’est peut-être pas une relation directe de cause à effet mais qui a dû donner de l’eau à son moulin au moment de fairer des choix pour son avenir.
A l’instar d’un Henrik Stenson quand il venait d’être sélectionné comme capitaine, le timing du Belge de 31 ans soulève des questions sur l’intérêt sportif et historique que représente la Ryder Cup à leurs yeux, même si le veto d’une participation des Européens évoluant sur le LIV n’a pas été officialisé, contrairement aux Américains, ex-membres du PGA Tour.
Et pourtant ! Ce qui là n’est qu’une rumeur non confirmée à ce jour, Brooks Koepka regretterait la décision qui a entraîné son excommunication du circuit américain. Le joueur qui semblait être en quête de titres et de majeurs (4 entre 2017 et 2019) avait opté pour l’argent du LIV en juin dernier. L’éclairage sur cette décision dans la série « Full Swing » est d’ailleurs intéressant.
Un retour qui parait encore impossible quand on sait la position ferme du PGA Tour sur la question mais qui mériterait peut-être qu’on s’y attarde un peu. En effet, comme le soulignait le joueur anglais Eddie Pepperell dans une discussion sur Twitter, réouvrir la porte à ceux qui le souhaiteraient réellement pourrait signer la mort du LIV. Il y a fort à parier que Koepka n’est pas le seul à constater que l’herbe n’est finalement pas si verte ailleurs.
Je partage assez cet avis que faute de “combattants” de renom, le LIV ne survivrait pas. Et si on tolère que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, on leur demandera tout de même de rendre l’argent !
